Toute la communauté universitaire, enseignants, chercheurs, étudiants, personnels Biatss, est invitée à prendre part à un moment essentiel de notre vie démocratique universitaire. Les 17, 22 et 23 novembre, chacun est invité à se prononcer sur les projets portés par les différentes listes. Ce moyen privilégié d’expression est encore trop timidement utilisé par les électrices et les électeurs, notamment les étudiant.e.s.
Nous sommes tous farouchement attachés aux libertés académiques. L’une d’elle, fondamentale dans l’université française, est celle qui nous permet de nous donner la possibilité de décider de notre gouvernance. Peu d’institutions jouissent de ce privilège. Il faut donc en user sans modération !
L’université est par excellence le lieu du débat et du questionnement, au cœur de la démarche scientifique, historique et critique. C’est pourquoi il est essentiel que le plus grand nombre d’entre nous participe à ce moment qui orientera pour quatre ans les missions de recherche, de formation, d’insertion professionnelle et de diffusion de la culture scientifique de l’Université de Strasbourg.
Nombreuses sont les questions auxquelles les candidats qui se présentent sur les différentes listes dans les différents collèges tentent de répondre au travers des projets qu’ils soutiennent.
Prendre part au débat d’idées, voter le 17 novembre en tant que personnel de l’université, voter les 22 ou 23 novembre si l’on est étudiant, c’est poser un acte essentiel pour donner toute sa vitalité au processus démocratique. Y prendre part, c’est déjà dire qu’on est attentif, qu’on s’intéresse à la vie de l’université et contribuer ainsi à une dynamique positive et constructive, dont les retombées bénéficieront à l’ensemble de la communauté.
C’est parce que nous pensons, que nous avons acquis ce droit de vote. Alors, à tous et à chacun, rendez-vous est donné les 17, 22 et 23 novembre 2016.
Michel Deneken,
président par intérim
de l'Université de Strasbourg
Temps fort de la démocratie universitaire, les élections visent à renouveler les instances de décision de l’université : conseil d’administration et conseil académique, présidence dans un second temps. Personnels et étudiants sont appelés aux urnes les 17, 22 et 23 novembre.
« Je pense donc je vote. » La campagne d’affichage déployée dans quelques jours sur le campus fait appel à l’esprit citoyen de tous pour mobiliser lors du scrutin à venir. À l'image de la communication visant à battre en brèche les idées reçues sur l’université, le message est valorisé par un graphisme sobre.
Trois temps-forts
Ce sont les personnels qui sont d’abord appelés aux urnes, jeudi 17 novembre. Dans un second temps, les étudiants ont deux jours pour voter, mardi 22 et mercredi 23 novembre. Chacun des deux groupes d’électeurs vote pour des listes qui lui sont propres. Côté personnels Unistra, CNRS et Inserm, à ce jour, deux listes ont déjà informé les électeurs via la liste de diffusion [electionpersonnels] mise à leur disposition.
Ce n’est que dans un troisième temps que le conseil d’administration nouvellement élu procèdera à l’élection du président ou de la présidente de l’université, mardi 13 décembre. Les vices-présidents, proposés par le président, sont ensuite élus par le congrès, en janvier. Particularité de la démocratie universitaire strasbourgeoise : le vice-président Vie universitaire bénéficie d’une légitimité renforcée du fait de cette élection.
Documents utiles
La liste des votants est affichée à l’Institut Le Bel et disponible sur l’ENT (authentification préalable). Si vous constatez que votre nom n’y est pas, vous pouvez adresser une demande d’inscription au président par intérim de l’université à travers un formulaire dédié, avant le 12 novembre. L’inscription sur les listes électorales est automatiquement conditionnée à leur demande pour certaines catégories de personnels (enseignants-chercheurs extérieurs à l’établissement, enseignants non titulaires, personnels de recherche contractuels…).
Par ailleurs, l’ensemble des documents relatifs à la campagne électorale et aux élections sont consultables sur le site portail de l'université ou via l’ENT, à une adresse dédiée pour le personnel et une autre pour les étudiants.
Vous ne pouvez pas voter ?
Si vous ne pouvez pas vous déplacer dans l'un des huit bureaux de vote déployés sur les différents sites de l'université, il vous est possible de faire établir une procuration (modèle disponible sur l'ENT). Une condition à respecter est que le mandataire doit être inscrit dans le même collège que vous, et ne peut être porteur de plus de deux procurations. Il devra se présenter avec la procuration écrite au bureau de vote.
Entre les nombreux collèges et un mode de scrutin indirect, pas toujours facile de s’y retrouver dans le fonctionnement des élections universitaires.
Cette infographie interactive vous permettra d’y voir plus clair : survolez les différents éléments (pictogrammes, flèches) pour voir apparaître les attributions et la composition détaillées des différentes entités. Horaires et emplacements des bureaux de vote sont aussi disponibles.
Tables-rondes, conférences, performances, projections, concerts*... Du 21 au 29 novembre 2016, l'Université de Strasbourg, avec la fédération Hiéro Strasbourg, le pôle de photographie Stimultania et les cinémas Star, propose de revivre le situationnisme, Guy Debord et son héritage (Mai 68, vague punk...) à l'occasion du 50e anniversaire du pamphlet De la misère en milieu étudiant...
Les slogans des situationnistes – "la vraie vie est ailleurs", "ne travaillez jamais", "vivez par vous-mêmes"… – continuent de résonner et de fasciner de nouvelles générations d’étudiants. Novembre 1966 est une date majeure du mouvement situationniste et elle a eu lieu à Strasbourg. Des étudiants, élus à l’Afges et proches du mouvement, publient De la misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects économique, politique, psychologique, sexuel et notamment intellectuel et de quelques moyens pour y remédier. Ce pamphlet politique a eu une grande répercussion lors des événements de Mai-68. Le mouvement situationniste, d’abord artistique puis social et politique, a aussi inspiré et nourri le punk.
Punk et Mai-68 comme héritage
L’Université de Strasbourg et ses partenaires proposent de revisiter ce patrimoine immatériel souvent méconnu des Strasbourgeois et de la communauté universitaire avec une programmation mêlant chaque jour l’art et la musique (concerts, performances, projections) à la réflexion (tables-rondes, conférences). D’hier à aujourd’hui.
Histoire politique et musicale
Lundi 21, une première table ronde, « De la misère en milieu étudiant… : héritage et actualité », réunira les associations et syndicats étudiants strasbourgeois. Se sentent-ils héritiers de cette histoire ? Le lendemain, le sociologue Eric Brun, auteur de Les situationnistes, une avant-garde totale reviendra sur « l’histoire et les prolongements intellectuels, politiques et artistiques du mouvement situationniste ».
Le musicologue Christophe Brault, ancien animateur d’une émission de radio sur les musiques actuelles, donnera deux conférences au Graffalgar : « Les mouvements rock pré-1968 » (Rolling Stones, The Who, Bob Dylan…) et « La génération punk 1975-1979 » (Ramones, Patti Smith, les Sex Pistols …). Il est connu pour conter avec brio l’histoire d’un courant musical, avec l’appui de nombreux passages musicaux. Une autre conférence s’intéressera aux fanzines musicaux, indissociables de l’émergence du punk.
Projections, concerts et performances
Côté cinéma, le Star accueillera une projection-rencontre sur « Le cinéma de Guy Debord », rare et peu visible, avec le critique de cinéma Jérôme Malien, et projettera La société du spectacle, film de Guy Debord, best-seller de la contre-culture, ainsi que Rock'n'roll... Of Corse !, biopic sur Henry Padovani, jeune Corse de 24 ans débarqué à Londres en 1976, acteur et témoin du mouvement punk, de The Police aux Clash, Sex Pistols, Who… Jeudi 24, Henry Padovani himself sera présent pour un apéro-concert avant la projection.
Côté photographie, Stimultania proposera une projection-lecture « Strasbourg / Plzeň : rendre l'appareil », et une rencontre festive avec les deux photographes lauréats 2009 du Grand Prix du photoreportage étudiant Paris-Match, héritiers directs du situationnisme.
La programmation fait aussi la part belle à la création contemporaine avec Transfer, performance de Anne-James Chaton, l’une des voix les plus magnétiques de la poésie sonore contemporaine, et Andy Moor, intrépide guitariste du groupe post-punk The Ex. Nous nous proposons d’inventer de nouveaux décors mouvants est une performance des étudiants en arts du spectacle, sur des fragments de textes situationnistes, en partenariat avec la résidence "Entre-Cabanes" de la Compagnie Des châteaux en l'air au Maillon. La programmation s’achèvera en beauté dimanche 27 avec le concert Hyperculte, un duo batterie, contrebasse et voix, pour une transe boule de feu, à la fois méditative et d’une énergie hors du commun.
Stéphanie Robert
Le prix Louise-Weiss* cherche son ou sa gagnante pour 2017 ! Ouvert aux étudiants de l’Université de Strasbourg, le concours d’écriture se décline cette saison sur le thème « Europe ». C’est l’écrivain Jean-Yves Masson qui parraine cette quatrième édition.
Après « Résister » avec Philippe Claudel, « La Rencontre » avec Fatou Diome, puis « La Blessure » avec Yves Charnet, le concours 2016/2017 innove et s’étend à de nouvelles formes d’écriture en ajoutant le poème et l’essai à la nouvelle.
Dix textes retenus en janvier par un jury mixte professionnels/étudiants seront soumis au vote de la communauté étudiante, pour une remise de prix fin mars. Ils feront l’objet, à l’automne prochain, d’un recueil publié par la Fondation des Presses universitaires de Strasbourg. Le concours est officiellement lancé le vendredi 15 novembre 2016. Que l’inspiration soit avec vous !
Ils étaient plus de 300 – enseignants-chercheurs, étudiants, personnels, partenaires institutionnels et économiques – au Collège doctoral européen, vendredi 14 octobre, venus passer un dernier moment festif en compagnie d’Alain Beretz. Et dire « bon vent » à leur capitaine, président de l’Université de Strasbourg de 2009 à 2016.
Les anecdotes et les bons mots se sont succédé lors de la cérémonie de départ d’Alain Beretz, vendredi 14 octobre. On ne comptait plus les références et clins d’œil à la désormais célèbre analogie entre l’artisan de la fusion des trois universités strasbourgeoises et le Doc de Retour vers le futur.
Qu’il s’agisse des étudiants, des enseignants-chercheurs, des personnels et des partenaires institutionnels et économiques de l’université, tous ont unanimement loué l’« audace » et l’« enthousiasme insatiable » d’un homme doté d’une « vision ». Sans oublier sa « sincérité » et sa « proximité ». Comme pour confirmer ces dires, Alain Beretz, tour à tour rayonnant, méditatif et même carrément ému, arborait ce soir-là fièrement, au mépris du protocole, le tee-shirt « qui s’enfile par la tête » aux couleurs de la nouvelle identité visuelle de « son université » jusqu’en 2016. « Même si je n’y travaille plus, j’espère maintenant travailler pour l’Université de Strasbourg. » Sûr que dans son bureau de directeur de la recherche et de l’innovation au ministère, trôneront en bonne place la photo dédicacée des quatre prix Nobel de l’Université de Strasbourg et la caricature d’un président multitâches à vélo, reçues ce soir-là.
Par ailleurs, le livre d'or destiné à Alain Beretz est encore disponible quelques jours pour signature au cabinet de la présidence, jusqu'en début de semaine 45 (7 au 10 novembre).
Ils ont dit...
« Je souhaite à Alain Beretz pleine réussite dans ses nouvelles fonctions au ministère, ce dont je ne doute absolument pas, tant je suis convaincue que son action sera déterminante pour la place des universités françaises. »
Sophie Béjean, rectrice de l’académie de Strasbourg
« Alain, tu es un être profondément enthousiaste, doté en plus d’une agilité d’esprit qui fait de toi un être fulgurant ! »
Pierre Litzler, doyen de la Faculté des arts
« C’est grâce à vous et grâce à ce prix qu’il y a eu une génération de matière à rêve qui a pu être condensée par les étudiants qui ont écrit ces nouvelles. »
Clémentine Kalmbach, lauréate du prix Louise-Weiss 2016 (2e prix)
« Ce qui m’a marqué chez Alain Beretz ? Son audace pour ses prises de position (contrôle continu intégral) et dans son style. Par exemple, aujourd’hui il a mis un tee-shirt : tout le monde comprend ainsi ce qu’est le style Alain Beretz ! »
Olivier Hoerdt, vice-président Vie universitaire 2013-2015
« Alain Beretz, c’est la synthèse de la compétence et de l’humanité. »
Quentin Menigoz, actuel vice-président Vie universitaire
« C’est dur d’imaginer quelqu’un de plus sympa, de plus facile de contact, toujours de bonne humeur. En plus, ton enthousiasme pour la science et les réussites scientifiques des membres de l’université fait contagion. »
Jean-Pierre Sauvage, prix Nobel de chimie 2016
« Tu es un homme qui a une véritable vision. »
Jules Hoffmann, prix Nobel de médecine et de physiologie 2011
« Peut-être qu’à Paris tu pourras aussi susciter l’étonnement comme ce samedi matin où des visiteurs étrangers t’ont croisé sur notre campus à bicyclette : ils étaient étonnés et même vraiment perplexes ! »
Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie 1987
« Après la visite de François Hollande à Strasbourg, le plus surprenant a été la capacité d’autodérision d’Alain Beretz, reprenant à son compte le rapprochement du Petit journal avec le personnage du Doc de Retour vers le futur. Un personnage lui-même inspiré par Albert Einstein : un bon lien, finalement, avec tes nouvelles fonctions ! »
Christine Gangloff-Ziegler, présidente de l’Université de Haute-Alsace
« Avec Alain Beretz, vous vous sentez très vite à l’aise, parce qu’il est sincèrement et naturellement accueillant et à l’écoute. C’est sans doute cette curiosité de l’autre et le goût du partage qui lui auront permis d’élargir le périmètre de l’université à notre établissement. »
David Cascaro, directeur de la Haute école des arts du Rhin (Hear), établissement associé
« Tu étais, tu es, un président-orchestre. En d’autres termes, tu incarnes pour moi le couteau suisse ! Ta modestie de vrai chercheur et ta bonhomie sont d’autres atouts majeurs qui ont fait ton succès. »
Luc Weber, ancien recteur de l’Université de Genève
« Vous nous avez fait traverser des océans. Vous avez tenu le cap en faisant preuve de simplicité et d'humanité. »
Violaine Delarchand, responsable administrative de l'IUT Louis-Pasteur
« Enseignant passionné, tu étais très apprécié des étudiants, qui te rendaient ce que tu leur avais donné quelques années auparavant. Étudiant, tu as été un élément moteur de la vie estudiantine. »
Jean-Pierre Gies, doyen de la Faculté de pharmacie
« Un président unique, qui a su faire fondre les frontières entre deux mondes, celui de l'Esplanade et des Hôpitaux universitaires. Il fallait un Merlin, un sage, pour faire bouger les lignes. »
Hélène Dollfus, directrice du Laboratoire de génétique médicale (UMR Unistra/Inserm)
« Vous avez toujours pris le temps de saluer les personnels, vous avez toujours su dire "merci" à tous ceux qui avaient participé à un événement, petit ou grand. »
Christiane Gross, directrice de la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali)
« Je retiens de toi la confiance que tu accordes dans les relations de travail, ton empathie, et ta capacité à écouter. Des qualités que l'on retrouve rarement à ce niveau de responsabilité. »
Frédéric Dehan, directeur général des services
L'Université de Strasbourg et la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU) lancent Savoirs en partage, série de rendez-vous destinés à susciter le débat autour de la recherche en train de se faire.
Le principe de ce nouveau rendez-vous régulier est simple : rendre la recherche vivante, susciter le débat autour de questions d'actualité en sciences humaines et sociales, faire se rencontrer les chercheurs et le public de la BNU, avide de découvrir les productions récentes de la recherche.
Avec la complicité des Presses universitaires de Strasbourg (PUS), qui sont au cœur de la production éditoriale de la recherche, des chercheurs d'horizons divers viendront débattre et présenter leurs ouvrages, articles ou projets de recherche. Chaque rendez-vous est l'occasion d'un débat autour d'un thème, animé par un journaliste avec quatre ou cinq auteurs.
Premier de ces rendez-vous, jeudi 10 novembre, à 18 h 30 : « Quelle place pour la religion dans la société contemporaine ? », un débat animé par Guy Wach. Rendez-vous dans l'auditorium de la BNU, 6 place de la République, Strasbourg (entrée libre).
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 22 novembre midi pour une parution le vendredi 25 novembre 2016. Consultez les dates des prochains numéros.